T’acceptes-tu telle que tu es ? Est-ce que tu t’aimes vraiment ? Assez pour avoir confiance en toi ? Suffisamment pour considérer ton bonheur comme une priorité ? Des frangines qui se dévalorisent, qui pensent ne pas être aimables, il y en a beaucoup. Beaucoup trop. A penser qu’elles ne sont pas aussi bien que les autres femmes. A se comparer à ces filles filtrées sur Instagram. Et combien d’entre elles, d’entre vous, se disent qu’elles ne sont pas assez bien pour trouver l’amour ? L’amour de soi est essentiel avant tout ! Arrête de croire que tu n’es pas assez bien ! Dans cette lettre ouverte à mes frangines, j’ai envie de te dire que tu es parfaite telle que tu es. Crois en toi et en ta valeur. Tu es digne d’être valorisée, d’être aimée pour celle que tu es.
Lettre ouverte à mes frangines : tu es quelqu’un de bien
Ton truc à toi, ta mauvaise habitude, ton défaut, c’est de te dévaloriser. A force de te le dire, tu en es arrivée à le croire vraiment. Et à en faire comme un mode de pensée, un mode de fonctionnement. Stop avant que cela ne devienne un mode de vie ! Attention, on ne te dit pas que c’est de ta faute, que tu le fais exprès. Pas du tout. C’est un blocage qui s’est ancré en toi, une croyance limitante qui est enfouie au plus profond de ton être, comme une petite voix intérieure qui te souffle tes émotions négatives.
« Tu n’es pas assez bien pour ça, pour lui, pour elle. Non n’essaie pas, ce n’est pas fait pour toi. Tu n’y arriveras pas. Laisse tomber, tu vas te planter… »
Autant de phrases qui ne sont pas bénéfiques pour toi, de pensées qui ne sont pas tes amies mais tu ne parviens pas à en t’en défaire, elles ont pris leurs aises. Elles ont pris de la place, trop de place en toi.
Stop à l’auto-sabotage !
Le risque ? Qu’elles te définissent. Que tu te réduises à cela. En leur laissant le pouvoir, tu n’es pas actrice de ta vie, mais simple spectatrice. Tu subis, et tu finis par croire que tu ne mérites rien d’autre, que tu n’es pas assez bien pour vivre autre chose. Tu sais ce que c’est ? De l’auto-sabotage.
Tu te réduis toi-même au silence en t’empêchant d’oser, de te lancer, ou tout simplement d’être toi-même, au plus profond de toi. Pas celle qui cultive ses peurs et ses angoisses, pas celle qui se compare aux autres. Non, tu empêches la vraie toi, la femme libre, la femme qui a des choses à dire et à faire de vivre vraiment.
Arrête de croire que tu n’es pas assez bien ! Encore une injonction me diras-tu, même si celle-ci est pour ton bien et se veut bienveillante ! OK, tu vas me dire, c’est gentil à toi mais ce n’est pas aussi simple. Il ne suffit pas de le dire pour que les choses changent. Pour que le déclic se fasse dans ta tête.
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De quel droit je t’écris cette lettre ouverte ?
Pourquoi te donner cet ordre, celui de croire en toi et de prendre ton bien-être en urgence ? Qu’est-ce que j’y connais au sentiment d’infériorité, au manque de confiance en soi, au problème d’estime de soi ?
Frangine a à cœur de parler aux femmes, aux filles, aux mères, aux sœurs, aux amies. A toutes les femmes. Par sororité, par solidarité. De parler d’elles et de leur laisser la parole.
Et chez Frangine, on connait ces problématiques, on sait ce que c’est que de traverser une période sombre, de douter, de déprimer, de se poser des questions. De se dire qu’on ne peut pas, qu’on n’y arrivera pas.
Parfois de tout remettre en cause. Et dans ces moments-là, l’écriture est bénéfique, salvatrice. Thérapeutique ?
Partager ses expériences, en faire des témoignages pour les autres quand on a traversé une épreuve, voilà ce qui nous motive aussi chez Frangine. Pas parce qu’on sait tout, pas pour te promettre qu’en 5 conseils ou 10 astuces, tu iras mieux. Non, il n’est pas question de fausses promesses entre nous.
Mais une vraie lettre ouverte, de frangine à frangine, à cœurs ouverts, pour te dire que tu n’es pas seule. Et oui, pour te crier : Arrête de croire que tu n’es pas assez bien ! Pas assez bien pour qui, pour faire quoi ?
Arrête de croire que tu n’es pas assez bien : mon expérience
Pendant très longtemps, j’ai cultivé cette peur, je l’ai nourrie je crois en quelque sorte. Ce désamour de moi, cette dépréciation de ma valeur, cela faisait partie de ma personnalité. M’aimer ? Je ne savais même pas comment on faisait ! Au lieu de m’encourager, je me dévalorisais, comme si je n’avais aucune fierté à être moi. Comme si je n’avais pas le droit de me trouver des qualités, de me féliciter.
Tu uses de cette croyance limitante depuis si longtemps que tu t’es persuadée de ce mensonge toi aussi ?
La dévalorisation était au cœur de mon fonctionnement et de ma personnalité. La preuve en quelques exemples…
- Le fameux complexe physique : « je suis trop ronde »
- La comparaison avec d’autres filles : « elle semble sûre d’elle en toute situation alors que moi je rougis dès que je prends la parole »
- La différence de milieu social pendant mes études universitaires : « ils viennent tous d’un milieu privilégié parisien et moi je suis fille d’ouvrier »
Tu as toujours l’impression qu’il te manque quelque chose, que tu n’es pas assez bien, ou parfois trop quelque chose ? C’était mon cas comme tu peux le voir…
En fait, tu doutes de tes capacités, de tes talents, de ta valeur. De toi. Tu as une mauvaise perception de toi-même. En fait, tu ne te connais pas !
Même si tes proches te disent le contraire, te font des compliments, tu as du mal à les croire. Tu n’es pas bienveillante et tolérante envers toi-même. Tu te maltraites.
Mais il est temps que tu te reprennes.
Comment ? En arrêtant de te conditionner avec ces pensées qui te rabaissent. En arrêtant de te faire du mal.
Mon fameux « je suis trop ronde » n’est pas un complexe facile à effacer. Mais j’ai arrêté de me définir par mon poids, ma silhouette, mon image. Celle que je suis vraiment ne se limite pas à une taille de vêtements.
Ok, j’ai longtemps rougi quand je devais prendre la parole et je craignais le regard des autres à cause de mon niveau social. Toujours est-il que j’ai fini dans les premières de ma promo et que j’ai eu mon diplôme haut la main. Depuis, j’ai pris de l’assurance, je fais un métier qui me plaît et j’ose dire ce que je pense.
Mes complexes étaient des peurs et des blocages, j’en ai fait des sources de fierté ! J’ai juste arrêté de les voir par le mauvais angle ! Un pas après l’autre, j’ai transformé ma vision de moi-même. J’ai pris du recul et j’ai cessé de me comparer. Peu à peu, je me suis rattachée à ce qui me rend fière, à ce qui me définit, à la vraie moi. Cette énergie placée à bon escient ne laisse plus de temps ni de place pour des complexes infondés ou pour se soucier du regard des autres.
Et quand les mauvaises habitudes refont surface, cela arrive encore, je prends le temps d’exprimer ma gratitude envers moi-même et envers la vie en me rappelant ce que j’ai fait de bien, ce que j’ai osé, réalisé, accompli. Dans ma vie professionnelle et personnelle. Je relis certaines choses, je convoque des souvenirs heureux, je visualise des situations où j’ai été moi-même et heureuse de l’être…
Arrête de croire que tu n’es pas assez bien pour qu’on t’aime
Et l’amour dans tout ça ?
Je ne lui plairai jamais, de toute façon je ne mérite pas d’être aimée, il trouvera forcément quelqu’un de mieux que moi…
Ces phrases te parlent ?
La peur de ne pas plaire, cela peut arriver à tout le monde. Mais pas au point de contrôler ta vie sentimentale !
Tu n’as pas personne dans ta vie alors tu te dis que tu ne mérites pas d’être aimée ? C’est ta mauvaise estime de soi qui t’empêche d’aller vers quelqu’un ? Ou alors, en couple, tu doutes de tout ? Tu as peur que ton partenaire te trompe, te quitte, trouve une femme mieux que toi ? Dépendance affective, possessivité, jalousie maladive ?
Penser que tu n’es pas assez bien pour l’autre, c’est encore te dévaloriser. C’est abîmer ta propre image en te disant que tu ne mérites pas l’amour. Et c’est détruire ta relation à petit feu.
On développe ce complexe d’infériorité, on a une mauvaise image de soi quand on laisse depuis longtemps ses croyances limitantes régir sa vie. Des blocages plus ou moins inconscients t’empêchent de te dire que tu mérites l’amour qu’on te porte. Cela peut venir de ton enfance, de ta famille ou encore d’une rupture amoureuse douloureuse qui a du mal à cicatriser.
Si tu as vécu une expérience difficile, il se peut qu’elle ait laissé une empreinte traumatisante en toi, à tel point qu’elle t’empêche de croire en ta valeur.
Le problème, à force de penser ainsi, c’est qu’on finit par y croire et par agir en ce sens, ce qui ne permet pas aux autres de savoir qui se cache derrière la carapace.
A force de cultiver cette mauvaise image de toi, tu prends le risque que ton partenaire se lasse. Aussi fort qu’il puisse t’aimer, si ton couple est pollué par tes doutes, tes angoisses, tes blocages, alors cela peut tout gâcher. La personne qui partage ta vie ne peut pas faire le travail à ta place. Elle t’aime mais elle ne peut pas et ne doit pas t’aimer pour deux.
Arrête de nourrir tes croyances limitantes, elles vont détruire ton histoire d’amour. Dis-toi une bonne fois pour toutes que tu es assez bien pour être aimée !
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Arrête de croire que tu n’es pas assez bien et sois fière de la femme que tu es !
Oui tu es aimable et tu mérites d’être aimée. Tu es faite pour être la femme que tu es, débarrassée de tes croyances limitantes et libérée de tes blocages.
Tout ce qu’il te reste à faire, c’est d’aller de l’avant. Ne regarde pas en arrière, mais appréhende la vie sous un angle différent, nouveau. Ce n’est que lorsque tu prends conscience de ta valeur que tu vois le monde avec des yeux neufs.
Alors, à toi la frangine qui pense qu’elle n’est pas suffisante, pas aimable, si, tu l’es. Arrête de croire que tu n’es pas assez bien. Tu es plus que suffisante, plus que bien, tu es toi-même et cela n’a pas de valeur. C’est inestimable car tu es unique. Tu es toi.
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