Fidès Scribe est une jeune femme passionnée. Tatoueuse, elle partage son travail sur les réseaux sociaux. À ce jour, 328 femmes se sont fait tatouer son nom. Une frangine inspirante à suivre au plus vite !
Après des études en école de mode, c’est dans le milieu du tatouage que Fidès Scribe choisi de se lancer. Son style unique connaît rapidement le succès et la jeune femme se fait alors une place dans le milieu. L’artiste se nourrit de multiples influences : les décorations des scribes (égyptiennes et grecques), la mode, l’architecture baroque…
Selon une étude publiée en janvier 2020 par YouGov, 2 femmes sur 3 sont complexées par leur corps. Louve du Diable souhaite aider ses femmes à se réapproprier leur corps à travers le tatouage. « Chez moi, les clientes sont des reines, des louves, des guerrières, des amies, qui voient à travers le tatouage une barrière protectrice ou une thérapie. » L’artiste a choisi de tatouer uniquement des femmes. Et ce n’est pas une décision anodine. En 2021, le compte Instagram Balance ton tatoueur brise l’omerta qui sévit dans le monde du tatouage. Le compte met en lumière des témoignages édifiants : propos s.e.xistes, attouchements, agressions s.e.xuelles…
Nombreuses sont les femmes qui se tournent désormais vers les tatoueuses pour se sentir plus en sécurité. Louve du Diable les comprends puisque en tant que tatoueuse la jeune femme rencontre les mêmes problématiques. L’artiste propose à ces femmes des séances de tatouage 100% safe dans la bienveillance et le respect.
« Au fil de l’évolution de mon travail, il m’a semblé évident que tatouer majoritairement des femmes était ma destinée. En effet, arborant un style très s.e.x.y décomplexé, l’idée d’être enfermée des heures avec un homme inconnu me mettait quelque peu mal à l’aise. Plusieurs fois, leurs intentions ne se rapportaient pas seulement qu’à mon travail d’artiste. À côté de cela, je voyais de plus en plus mes clientes comme des amies, des petites sœurs que je n’avais pas eues, que je pouvais aider et guider. Mes séances sont devenues des sortes de mini-thérapies, et j’ai privilégié le féminisme et la sororité pour en profiter pleinement, sans crainte », explique l’artiste.
Depuis 2020, l’artiste a tatoué son nom sous différentes déclinaisons : « Louve », « Louve du Diable », et même « Louved », un mot qui signifie « marquée par la louve » et qui a été créé à partir de la construction adjectivale anglaise.
Mais d’où vient l’idée de tatouer son nom ? La jeune femme raconte la naissance du mouvement, « La première fois que j’ai tatoué mon nom sur une jeune fille, c’est elle-même qui m’avait contactée avec l’idée. J’ai d’abord trouvé ça étrange, alors, je lui ai demandé quelles étaient ses convictions. Elle m’a répondu qu’elle en tirerait une certaine force, non seulement grâce à l’image de force et de confiance que je renvoyais, mais également car le nom en lui-même lui parlait. Petit à petit, c’est devenu un symbole partagé par toute ma communauté ; la sororité, la bienveillance, la force, couplé au sensuel et au beau, sous l’idée que » ce qui ne nous tue pas nous rend plus forte. »
L’artiste est sans doute la première personne au monde à avoir tatoué son nom sur autant de personnes ! Aujourd’hui, 328 femmes ont été tatouées du nom de Louve du Diable dont l’artiste et influenceuse Ogee.
En 2021, Louve du Diable s’est également déclinée en une gamme de vêtements streetwear (Tee- shirt, jogging et sous-vêtements). La nouvelle collection est disponible le 10 avril. À shopper au plus vite !
Retrouvez l’artiste sur ces réseaux sociaux :
Instagram : https://www.instagram.com/louvedudiable.ink/
YouTube : https://www.youtube.com/@louvedudiable__
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